Roméo Et Juliette, par Manon Montel
Outch! Je n'ai pas aimé... Sorry.
Roméo et Juliette, de William Shakespeare, par Manon Montel.
 
J'essaye de rentrer en contact avec Juliette... mais je n'y arrive pas.
Alors j'essaye de rentrer en contact avec Roméo....mais je n'y arrive pas non plus.
La première remarque de la dame, derrière moi, qui m'interpelle après le spectacle est:
"- Je n'accroche pas avec Juliette. Vous ne trouvez pas que ça manque d'émotion?"
Je suis soulagée, je ne suis pas la seule, car la salle, comble, elle, a aimé! Beaucoup.
Notre Juliette est décoiffée, très décoiffée, le plus long du spectacle.  Elle a l'air jovial, enfantin, mais c'est bien cela le problème, elle "a l'air". Elle joue.
Roméo lui aussi "joue". Il crie fort, il a l'air sincère, mais quand il embrasse Juliette, ça a presque l'air à contre cœur.
Moi aussi, j'écris à contre cœur - car je trouve la presse négative sans saveur- que mon interpretation préférée, et dans la voix chantée, et dans le violoncelle est celle de Tybalt ( Jean-Baptiste Des Boscs).
Le combat (de Léon Paget), lui, est beau, joué et rejoué, pour nous faire revivre le double crime qui nous propulse définitivement dans ce drame, toujours aussi inacceptable, quels que soient les âges.
La chorégraphie de Claire Faurot serait belle ....si Juliette (Manon Montel) révélait de la grâce, si elle était dansée- au moins par Roméo (Thomas Willaime).
 
Malheureusement, ce que j'ai vu est l'inverse de toutes les critiques enflammées que je lis ensuite- et j'en suis désolée.
 
 

Compagnie Chouchenko, au Petit Louvre, à 10h, jusqu'au 29 juillet. 

 
 
 
 
 
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