(Toujours sans racolage, et focus sur le droit et la communication).

Source BFM TV.

[...] le 29 décembre dernier, jour de l'appel de Naomi Musenga. L'opératrice avait accepté de  remplacer un collègue malade, alors qu'elle ne devait pas travailler ce jour-là. Il s'agissait alors de sa troisième journée de 12 heures de travail consécutive.

 

C'est là que deux choses:

 

- Il faut savoir dire non. Mais PAS QUE dire non quand on a envie de dire non, aussi quand il le faut.

En l'occurrence, on ne se laisse pas faire 3 journées de suite à 12 heures, si l'on sait (et à son âge et avec son expérience, l'on sait) que l'on traite du "tendu", et qu'on va automatiquement y répondre dans cet état de fatigue avancé.

A-t-elle été forcée? (on ne sait pas)

Did she take it out on someone, in the exercice of her duties? She did indeed.

(A-t-elle fait subir les conséquences de sa fatigue à un usager dans l'exercice de sa fonction? Oui).

 

- Et c'est là que la responsabilité juridique passe de celle de l'opératrice à son entreprise.

 

N'en reste pas moins que, contexte d'urgence, ou de SAMU, ou pas, ce dont il est question là, ces mots, ces jugements, ces attitudes sont bien ceux qu'on retrouve en France, tout le temps.

Et que puisque, quand on en arrive là, c'est grave, n'est-ce pas grave dès le départ?

Si. C'est grave depuis le départ

Parce-qu'une communication qui "balaye" l'autre "tue" l'autre, à l'intérieur (destructions de la self-esteem et des possibilités d'existence de l'autre), ou à l'extérieur (mort par non-assistance à personne en danger).

 

http://www.bfmtv.com/police-justice/mort-de-naomi-musenga-qui-est-l-operatrice-du-samu-1441936.html#xtor=AL-68

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