Ah Ah! Tricky one, hein?

Et si je vous dis que ça ressemble un peu à gérer la clope, ça vous parle?

Non?

Bon.

On s'est exprimé auprès de l'autre (parce-qu'on a lu mon article d'avant et qu'on est trop fort) Mais...comme on n'en a pas l'habitude, et bien on a exprimé son émotion plutôt que son ressenti, et évidemment, ça a provoqué une émotion vive chez l'autre...et en retour, chez vous. C'est peu comme une table de ping-pong, ça peut aller vite, ces trucs-là.

Anyway.

L'autre va, par exemple, opter pour le silence (si c'est un narcissique- hehe- mais si c'est un normal human being aussi), pour l'éloignement (si c'est un mec -hehe, prenez ça, les gars...rolala, c'est quand même pas méchant...), pour la contre-attaque, pour la critique virulente, et même la diffamation (mais là, les émotions sont traduits en actes, et il faut répondre en actes).

Bref: vous avez fait réagir l'autre, en vous exprimant, et là, ben du coup, vous ne savez plus quoi faire de votre propre émotion. De votre propre inquiétude, peut-être, d'avoir bouleverser l'ordre à tout jamais.

So...on fait quoi?

On fume une cigarette? (même plus envie?)

On pleure? (pas mal ça: let off some steam)

On supplie (bouhhhh)... Non! Horreur Malheur! (On essaye de se gérer avant de demander à l'autre de le faire).

 

On se gère: ça veut dire quoi ça?

Et ben, on se demande:

- est-ce que j'ai dit ça parce-que c'était vrai, que je me sentais vraiment comme ça/ que j'avais vraiment besoin de ça?  Et du coup, ce que vous avez dit est toujours valable (même si ça gêne sacrément aux entourloupes)

- qu'est-ce que je veux vraiment? Gagner l'approbation de l'autre, ou justement ... plus (+), à présent: m'accepter tel que je suis dans ma relation avec l'autre. C'est à dire: assumer ce que j'ai dit, parce-que je crois profondément que c'est important.

NB: vous n'avez pas oublié en cours de route, j'espère, que l'autre est responsable de ses réactions (et j'ajoute: et que vous aussi êtes responsable d'avoir suscité cette réaction, en vous exprimant, mais pas responsable de gérer les conséquences, en lui. D'ailleurs, même si vous vouliez, comme pourriez-vous faire?)

- on peut aussi poser des questions à l'autre pour savoir s'il va bien (mais sans chercher à orienter cela vers un contrôle de ce qu'il doit penser de vous, ce qui reviendrait à prendre des nouvelles, alors que vous n'êtes pas encore prêts, vous-mêmes).

- Et on peut aussi: lâcher prise.

Mais pas juste comme ça: hopla! (bébé avec eau du bain). Nop.

En Tenant Compte De Ce Que La Personne Vous a Dit.

And trust me, that is much easier than going back to them, and ask for whatever.

(C'est bien plus facile que de retourner vers la personne pour quoi au juste...plus de conflit?)

 

Autrement dit, on en revient à "je gère par moi-même", ou devrais-je dire "pour moi-même"?. Non pas dans l'enfermement, mais dans le développement.

Si j'arrive à recentrer mon attention sur ma route, mon chemin à moi (non, ça n'est pas que je suis un gros égoïste), alors, je sens en moi que l'emprise négative de "ce qu'il peut bien penser de moi" lâche...

 

Vous sentez ça?

Essayez!

Etttttt...qu'est-ce qu'il se passe quand l'emprise lâche de votre côté?

 

BINGO! L'autre retrouve tout l'espace (sur lequel vous faisiez un sitting avant) pour marcher vers vous.

Interesting, non?

(Yes quite. Le lien à soi est le lien à l'autre).

 

 

 

 

 

 

 

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