Je n'oserais dire: N°1 Regardez votre père, ou beau-père, votre oncle, votre figure paternelle.

ça, c'est dit.

N°2: il vous offre, accorde, donne un truc inhabituel et particulièrement généreux, ce qui...en retour, lui donne le droit de. (Et puis, il n'y a "que ça". Pour tout le reste, il est cool. Ouaip, jusqu'au jour où il vous viole dans le garage. Et vous n'oserez rien dire parce-que, laissez-moi deviner? Vous l'aurez bien cherché- vous n'avez pas dit non à temps?)

N°3: il peut avoir quelque chose qui vous appartient (de l'argent, un bien, un...travail, salaire?), ou vous attendez quelque chose (d'autre que du cul) de lui, et ça vous place en position supposée d'infériorité. (Supposée, parce-que moi, ma rage devient tellement grande que je vais surtout supposément lui exploser les couilles en personne s'il insiste, et lui mettre la chose en question au ...cul. Et oui, bien là. Je pense qu'il aimera ça)

N°4: il joue et parle sur deux terrains en même temps: grands services rendus et abus de langage, pour les actes. (Ou encore plus subtil: il vous fait croire qu'il vous rend un grand service, alors que c'est vous qui lui en rendait un par votre présence à ses côtés).

Et: "je vous parle comme si j'étais votre père", et  "je vous niquerais bien", pour les paroles (ou "je ne vais pas vous niquer", ce qui revient exactement au même).

N°5: (décidément, je regorge d'indices) si vous êtes mal et hésitez sur "est-ce bien ou mal ce qu'il me dit?". Est-ce moi qui n'aie  pas d'humour? Est-ce que ça vaut la peine que je m'énerve d'ailleurs? (Euh, oui, ma belle, parce- que si c'est pas aujourd'hui, après tu ne pourras plus, et pire il croira qu'il peut continuer avec d'autres femmes).

N°6: les réveils nocturnes: signe reconnus d'harcèlement sexuels sur le lieu de travail. Voire les crampes, au milieu de la nuit.

 

Et au-delà de tout ça, demandez-vous si vous avez HONTE.

Faites le test: dîtes-le à un ami. Un ami bien, pour voir. S'il dit " - Oh, mais c'est toi qui...", laissez tomber l'ami, c'est que lui aussi vous abuse, à sa manière.

N°7: vous refaites des crises de boulimie? OU des crises d'asthme ou de panique?

N°8: vous n'arrivez plus à vous concentrer, et ne savez pas pourquoi?

N°9: vous ne pouvez rien dire, parce-que celui qui vous dit ça, c'est votre père, ou votre boss, ou votre beau-frère, ou pire, "il est comme ça"?

FUCK IT ALL

Défoncez ces mecs-là.

Et si ces mecs-là sont en train de me lire, qu'ils seek d'urgence un thérapeute. Pas besoin de vous cacher, les gars, regardez-vous, vous êtes sur la mauvaise voie. Et n'oubliez l'étape Excuses. Un genou à terre.

And N° 10: il sait que vous êtes seul(e). Soit parce-qu'il le voit. Soit parce-qu'il vous le demande.

Capito?

Oh putain, N°11: prenez des cours de boxe- je suis sérieuse.

 

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