Pourquoi est-ce que les gens croient que c’est plus « facile » pour les autres ?

Parce-qu’ils se trompent, first.

Et parce-qu’ils regardent le résultat, pas le processus, autrement dit, pas le labeur.

Je vois ton corps, je vois qu’il est beau (selon mes critères), j’en déduis que…tu as de la chance.

Je vois ta société, l’empire que tu as mis en place, les vies que tu as sauvées, et je me dis que…tu as dû naître sous de bons auspices. Toi tu n’as pas eu ça et ça et ça, donc tu as pu ça, ça  et ça.

But what if…. 

La personne a, en fait, eu les mêmes ça et ça et ça que toi, mais qu’à un moment, il a choisi d’en faire quelque chose d’autre? De transformer son ça et ça et ça, en point de départ, en MOTIF, de changement.

Non ?

Maintenant, ce qu’’intéresse est : es-tu prêt à faire les mêmes efforts, les mêmes sacrifices que cette personne pour en arriver où elle est, c’est à dire à un point que tu admires ?

Où ce qui t’intéresse c’est de ruminer ton propre échec, et de répandre sur l’autre le dégoût de toi-même que tu ressens à n’avoir pas essayé, ou être en retard, ou être resté bloqué ?

Vas-tu regarder ce point qui te parait culminant de cette personne et t’en servir comme inspiration, ou comme justification de ton mal-être ?

Nan, parce-que l’autre, clairement ne peut pas être la cause de ton mal-être. 

Tout au plus, comme diraient les bouddhistes, il peut avoir été un obstacle que tu peux remercier pour avoir évolué.

Quoi qu’il en soit, ARRETE LA COMPARAISON, chéri.

Tu crois que Dieu nous a mis sur Terre pour qu’on soit tous pareil, ou pour …qu’on ait de la joie à dessiner sa propre vie ?