Une fois, un ami m'a dit ça.

Hors contexte comme ça (et ça l'était), je dirais: euh... c'est pas un peu trop ta demande?

Je veux dire, pas que tu m'en demandes trop à moi, mais... ta demande, formulée telle quelle, c'est pas un peu trop... "lourd" (comme information) à balancer à ton cerveau, trop vaste?

Et puis surtout comme information sur laquelle tu ne peux pas agir?

 

J'en peux plus: en effet, c'est beaucoup, et compréhensible.

De quoi, au fait? Parce-que ça m'a l'air tellement général qu'il va falloir être plus spécifique pour voir si tu peux agir, ou si tu as déjà agi, et épuisé tes ressources ou ton envie d'agir - auquel cas, tu peux choisir d'arrêter aussi.

 

Quant à : " Qu'est-ce que je fais?"

Bah je suis tentée de dire: tu fai-blis.

(Donc, prends des médocs. Pars en vacances. Va te promener avec ton cheval).

 

Mais je vais te prendre un peu au sérieux (d'ailleurs, s'occuper de "quand on faiblit", c'est aussi se prendre au sérieux), et je vais te dire:

" - Bah.... qu'est-ce que tu as envie de faire? Agis en ce sens. (Là tu peux agir).

 

(Et si ce que tu as envie de faire entraîne que tu faiblisses, et que ce que tu as envie de faire est le plus important, pour toi, et bien traite le "faiblir", comme j'ai dit, pour réaliser ce qui est important pour toi.)

 

Assez généralement compréhensif comme réponse, ou je recommence?

 

Si t'en peux plus, mon enfant, il y a de grandes chances que tu sois en train d'agir là où tu ne peux pas agir. (Et dit autrement: d'avoir arrêté d'agir là où tu pouvais agir).

Sinon, tu m'aurais dit: " Et bé! J'me sens tout fatigué dis donc!  J'vais prendre un remontant".

 

 

 

 

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